Completing a Debussy’s schetch…

Composer’s notes (in Italian)
Su un piccolo quaderno rosso, ora conservato presso la Bibliothèque Nationale di Parigi (MS 17726), Debussy aveva annotato alcuni abbozzi destinati alla sua Sonata per violino e pianoforte. Tra questi, che si possono facilmente ricondurre alla loro versione definitiva, c’è un inserto degno di nota che non risulta utilizzato in nessun lavoro compiuto del Maestro. Il musicologo svizzero Denis-François Rauss lo ha pubblicato in facsimile nel 1978 sui Cahier Debussy (Nouvelle série, No.2) ed è lì che il violinista Philippe Graffin lo aveva trovato e letto, tempo fa. Quando me ne ha parlato, suggerendomi di riprendere quello spunto per comporre un lavoro per violino e orchestra, l’idea mi ha stimolato ed ho accettato di slancio. Senonché quando, dopo diversi mesi, ho potuto entrare in possesso del facsimile, mi sono reso conto, insieme a Philippe, che la qualità di riproduzione era pessima e che, dell’appunto di Debussy, si potevano decifrare soltanto un ritmo (12/16) e alcune note. Non essendo possibile reperirne una copia migliore in tempi stretti, dopo una iniziale delusione ho deciso che avrei colto quelle poche note e qualche spunto che, qua e là, ho potuto leggere tra quei cinque pentagrammi e, a partire da quelli, mi sono messo al lavoro.
Il desiderio di Philippe Graffin era che io scrivessi un Notturno per violino e orchestra, sull’esempio dei meravigliosi Nocturnes di Debussy. A me è però piaciuto lavorare sul processo di trasformazione del giorno nella notte e ho inventato questi miei Quatre modes d’extinction du jour (d’après une phrase oubliée par Debussy) che alludono, già nei loro titoli (1. Souple – 2. Bleu – 3. Suspendu – 4. Rocambolesque), a quattro possibili modalità per affrontare la fine di una giornata. (nicola campogrande)

Composer’s notes (in French)
Sur un petit cahier rouge, maintenant conservé à la Bibliothèque Nationale (MS 17726), Debussy avait noté quelques ébauches pour sa Sonate pour violon et piano. Parmi celles-ci, que l’on peut facilement lier à l’oeuvre définitive, il y a une insertion notable qui ne s’avère utilisée dans aucun travail achevé du compositeur. Le musicologue suisse Denis-François Rauss l’a publiée en fac-similé en 1978 sur les Cahier Debussy (Nouvelle série, no.2); c’est là que le violoniste Philippe Graffin l’a découverte, il y a quelque temps déjà. Quand il m’en a parlé, en me suggérant de reprendre cette ébauche pour composer une partition pour violon et orchestre, j’ai trouvé l’idée passionnante et j’ai immédiatement accepté. Toutefois, lorsque j’ai pu me procurer le fac-similé, quelques mois plus tard, nous nous sommes rendu compte avec Philippe que la qualité de la reproduction était très mauvaise et que l’on ne pouvait déchiffrer de l’esquisse de Debussy qu’un rythme (12/16), et quelques notes. Il n’était pas possible de trouver une meilleure copie à brève échéance, et j’ai décidé, après cette déception initiale, d’utiliser les quelques notes et indications que j’ai pu déchiffrer, ici et là, sur ces cinq lignes de musique. C’est à partir de ce matériel que je me suis mis au travail.
Le désir de Philippe Graffin était que j’écrive un Nocturne pour violon et orchestre, à l’exemple des merveilleux Nocturnes de Debussy. J’ai préféré travailler sur le processus de transformation du jour en nuit, et j’ai écrit ces Quatre modes d’extinction du jour (d’après une phrase oubliée par Debussy), dont les sous-titres(1. Souple – 2. Bleu – 3. Suspendu – 4. Rocambolesque) font allusion à quatre façons possibles d’affronter la fin d’une journée. (nicola campogrande)

solo violin
2.2.2.2 – 2.2.0.0 – perc (2) – strings

Duration 10′

Commission
Festival Consonances, Saint Nazaire (France)

World Premiere
September 22, 2012
Saint Nazaire (France)
Philippe Graffin (violin), Orchestre Symphonique Divertimento, Zahia Ziouani (cond)

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